Le Korsa gère des programmes de développement de l’agriculture à Sinthian, Dialico et Fass, avec pour but d’aider les femmes de ces villages ruraux à cultiver des légumes toute l’année, et ainsi accroître leur sécurité alimentaire et leurs revenus.
Abib Dieye, coordinateur des projets agricoles du Korsa, supervise le programme de Sinthian. Il est soutenu par Augustin Diouf, coordinateur adjoint des projets agricoles, Moussa Sene, directeur général de Thread, Mamadou Kanté, directeur adjoint de Thread et Robbie Smith, directrice des programmes agricoles.
Pour rendre ces programmes agricoles viables dans le rude climat de Tambacounda, Le Korsa a financé l’installation de puits forés équipés de pompes à énergie solaire dans chaque village, offrant aux femmes un accès à l’eau toute l’année. Cela permet une agriculture continue, ce qui était auparavant impensable. En effet, pendant la longue saison sèche de Tambacounda – d’octobre à mai — les températures peuvent atteindre plus de 50 degrés et il ne pleut pas. Les villageois ne peuvent alors pas cultiver. Les puits ont donc transformé la vie des cultivateurs, à un tel point qu’à Sinthian, les gens ne qualifient plus la saison sèche comme la
« saison de la faim ». Ils peuvent en effet désormais y produire de la nourriture.
Parallèlement à l’installation des puits, Le Korsa a aidé les femmes de chaque village à acquérir des terres pour former une ferme communautaire, puis à s’organiser en un collectif de travail afin de cultiver et gérer ces terres. Ces collectifs sont entièrement autonomes, mettent leurs fonds en commun et appliquent leurs propres politiques en matière de responsabilité et d’absentéisme. Il existe des sous-groupes plus petits, avec chacun son propre chef.
Nous fournissons aux femmes une orientation et une formation continue sur diverses techniques agricoles, notamment le dimensionnement des plates-bandes de jardin, l’espacement des plantes, les techniques d’arrosage, la transition des plantes d’une pépinière à un champ, les antiparasitaires et les méthodes de fertilisation et de compost. Nous les aidons à faire pousser des cultures qui font partie de l’alimentation locale ainsi que des cultures de rente telles que l’oignon, les poivrons, les aubergines, les aubergines amères, le gombo, les arachides et les tomates. Cela garantit aux femmes à la fois de la nourriture et une source de revenus.
Le Korsa continue de travailler avec les femmes des trois villages pour entretenir et développer les fermes communautaires. Nous introduisons également de nouvelles techniques et testons de nouvelles variétés de cultures, ce qui est essentiel pour lutter contre les effets du changement climatique.